2ème édition de l'Observatoire des Télécommunications en Afrique et au Moyen-Orient
- 27/04/2008
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Les télécoms sont en plein essor en Afrique et au Moyen-Orient. Entre 2005 et 2006 les abonnés fixes et mobiles sont passés de 163 à 229 millions : une augmentation de 41% !
QUANTIFICA prévoit un potentiel de 350 millions d'abonnés fin 2008. La télédensité totale (fixe et mobile) a aussi continué de croître très fortement passant de 18.0% en 2005 à 24.8% en 2006, soit une hausse de 38% !
Retrouvez ces données et d'autres encore dans la deuxième édition Observatoire des télécommunications en Afrique et au Moyen-Orient que QUANTIFICA vient de publier. L'Observatoire est téléchargeable en ligne,
www.quantifica.fr avec une carte interactive. Cet Observatoire, riche de plus de 30 000 données, vient pallier un manque patent d'informations concernant la région et a été réalisé avec le soutien initial et très actif de Maroc Telecom. L'Observatoire se présente sous forme de fiches pays. Il comporte une synthèse générale croisant des données macro-économiques avec des données des marchés des télécommunications (Fixe, Mobile et Internet), ainsi qu'une liste des tarifs (mobile postpayé et prépayé, fixe, internet, un cadre réglementaire regroupant plusieurs variables (ex : Dégroupage partiel ou total, la VoIP, la portabilité des numéros) et les perspectives du secteur des télécommunications par pays. L'ensemble est présenté sous un format très visuel et disponible en français et également en anglais.
Il constitue déjà la référence pour tous les professionnels intéressés par les télécoms sur le continent.
Une croissance tirée par les mobiles...
Comme dans toutes les autres zones, et de façon plus accentuée encore, la croissance a été tirée par la téléphonie mobile, présentant une hausse de 66 millions d'abonnés. Au 31 décembre 2006, le nombre total de clients aux services mobiles était de 201 millions, contre 136 millions au 31 décembre 2005. En moyenne, à fin 2006, 22 habitants sur 100 en Afrique possèdent une carte SIM, contre seulement 15 en 2005, soit une hausse de 45%.
En effet, au niveau mondial, l'Afrique et le Moyen Orient affichent des croissances en abonnés spectaculaires entre 2005 et 2006, et les taux.de pénétration laissent supposer une continuité de cette croissance.
... et des chiffre d'affaires qui emboîtent le rythme...
Au total, QUANTIFICA estime le chiffre d'affaires des télécommunications en Afrique à 44 milliards de dollars pour l'année 2006, soit une augmentation de 24,1% par rapport à l'année précédente.
... tirés par des groupes transnationaux...
A l'instar de ce qui se déroule sur d'autres continents, le continent africain a vu émerger des opérateurs transnationaux, c'est-à-dire opérant dans plus d'un pays du continent. Ces opérateurs contribuent très fortement à la dynamique des télécoms du continent africain par leur prise de participation ou l'acquisition de licences. Ces groupes transnationaux sont plus présents dans le segment du mobile qui a été le plus ouvert à la concurrence.
La présence de ces groupes transnationaux contribue fortement à la dynamique des télécoms du continent africain par leur prise de participation ou l'acquisition de licences. Cinq opérateurs transnationaux contrôlent plus de 51% des abonnés mobiles africains en 2006, par rapport à 52% en 2005 et 46% en 2004, et cela en raison de l'ouverture à la concurrence du secteur du mobile.
La mise en place d'un environnement légal et réglementaire unifié des télécommunications (
« OHADA des télécoms ») contribuera à accélérer dynamique transnationale qui contribue directement à l'intégration des marchés des télécoms, au désenclavement numérique et à la vitalité économique.
... et une libéralisation du secteur mobile
Depuis quelques années, le secteur africain des télécommunications s'ouvre à la concurrence, particulièrement dans la téléphonie mobile où la libéralisation concerne la plupart des 52 pays africains. En effet, au 31 décembre 2006, seuls 9 pays connaissent encore un régime de monopole dans la téléphonie mobile représentant 11,5% de la population du continent et 3,7% du PIB du continent.
Les télécoms sont en plein essor en Afrique et au Moyen-Orient. Entre 2005 et 2006 les abonnés fixes et mobiles sont passés de 163 à 229 millions : une augmentation de 41% ! QUANTIFICA prévoit un potentiel de 350 millions d'abonnés fin 2008. La télédensité totale (fixe et mobile) a aussi continué de croître très fortement passant de 18.0% en 2005 à 24.8% en 2006, soit une hausse de 38% !
Retrouvez ces données et d'autres encore dans la deuxième édition Observatoire des télécommunications en Afrique et au Moyen-Orient que QUANTIFICA vient de publier. L'Observatoire est téléchargeable en ligne, www.quantifica.fr avec une carte interactive. Cet Observatoire, riche de plus de 30 000 données, vient pallier un manque patent d'informations concernant la région et a été réalisé avec le soutien initial et très actif de Maroc Telecom. L'Observatoire se présente sous forme de fiches pays. Il comporte une synthèse générale croisant des données macro-économiques avec des données des marchés des télécommunications (Fixe, Mobile et Internet), ainsi qu'une liste des tarifs (mobile postpayé et prépayé, fixe, internet, un cadre réglementaire regroupant plusieurs variables (ex : Dégroupage partiel ou total, la VoIP, la portabilité des numéros) et les perspectives du secteur des télécommunications par pays. L'ensemble est présenté sous un format très visuel et disponible en français et également en anglais.
Il constitue déjà la référence pour tous les professionnels intéressés par les télécoms sur le continent.
Une croissance tirée par les mobiles...
Comme dans toutes les autres zones, et de façon plus accentuée encore, la croissance a été tirée par la téléphonie mobile, présentant une hausse de 66 millions d'abonnés. Au 31 décembre 2006, le nombre total de clients aux services mobiles était de 201 millions, contre 136 millions au 31 décembre 2005. En moyenne, à fin 2006, 22 habitants sur 100 en Afrique possèdent une carte SIM, contre seulement 15 en 2005, soit une hausse de 45%.
En effet, au niveau mondial, l'Afrique et le Moyen Orient affichent des croissances en abonnés spectaculaires entre 2005 et 2006, et les taux.de pénétration laissent supposer une continuité de cette croissance.
... et des chiffre d'affaires qui emboîtent le rythme...
Au total, QUANTIFICA estime le chiffre d'affaires des télécommunications en Afrique à 44 milliards de dollars pour l'année 2006, soit une augmentation de 24,1% par rapport à l'année précédente.
... tirés par des groupes transnationaux...
A l'instar de ce qui se déroule sur d'autres continents, le continent africain a vu émerger des opérateurs transnationaux, c'est-à-dire opérant dans plus d'un pays du continent. Ces opérateurs contribuent très fortement à la dynamique des télécoms du continent africain par leur prise de participation ou l'acquisition de licences. Ces groupes transnationaux sont plus présents dans le segment du mobile qui a été le plus ouvert à la concurrence.
La présence de ces groupes transnationaux contribue fortement à la dynamique des télécoms du continent africain par leur prise de participation ou l'acquisition de licences. Cinq opérateurs transnationaux contrôlent plus de 51% des abonnés mobiles africains en 2006, par rapport à 52% en 2005 et 46% en 2004, et cela en raison de l'ouverture à la concurrence du secteur du mobile.
La mise en place d'un environnement légal et réglementaire unifié des télécommunications (« OHADA des télécoms ») contribuera à accélérer dynamique transnationale qui contribue directement à l'intégration des marchés des télécoms, au désenclavement numérique et à la vitalité économique.
... et une libéralisation du secteur mobile
Depuis quelques années, le secteur africain des télécommunications s'ouvre à la concurrence, particulièrement dans la téléphonie mobile où la libéralisation concerne la plupart des 52 pays africains. En effet, au 31 décembre 2006, seuls 9 pays connaissent encore un régime de monopole dans la téléphonie mobile représentant 11,5% de la population du continent et 3,7% du PIB du continent.