Arrêt n° 011/2013, pourvoi n° 007/2007/PC du 25/01/2007 : Sté Tropical Rubber CI dit TRCI c/ Cabinet d'Etude et de Recouvrement en Côte d'Ivoire dite CERCI.
Cour Commune de Justice et d'Arbitrage (CCJA) Arrêt du 07/03/2013
Injonction De Payer - Signification à Personne : Validité, Comme Point De Départ Du Délai D'opposition, De La Lettre Recommandée Adressée Au Débiteur Par L'huissier Après Signification De L'ordonnance à Maire. Absence De Défaut De Base Légale
L'expression « premier acte signifié à personne » doit être comprise dans une acception très large et peut donc concerner tout acte par lequel le débiteur a une connaissance effective, par sa personne, de la décision rendue contre lui. Il en est ainsi d'une notification par lettre recommandée lorsque, comme en l'espèce, des dispositions nationales le prévoient. En conséquence, le délai d'opposition court effectivement à compter de la date de réception de la lettre recommandée envoyée par l'huissier.
Il n'y a pas de défaut de base légale, dès lors que l'article 251 (du Code de procédure civile de de Côte d'Ivoire) qui concerne effectivement la signification à mairie dans son alinéa premier, vise in fine « la lettre recommandée avec demande d'avis de réception... » qui, aux termes de l'arrêt querellé, est le premier acte signifié à la débitrice en l'espèce.
Article 10 Aupsrve
Article 2 Du Code De Procédure Civile (cote D'ivoire)