L'équipe de recherche GREDSAC OHADA a le plaisir d'informer les lecteurs du Site www.ohada.com qu'il met en place une revue juridique dans laquelle les réflexions de tous les juristes sont souhaitées. Cette revue (semestrielle pour le moment) s'appellera « JURIS, Cahier de droit des affaires et de droit OHADA ». Son éditeur est L'Harmattan. Le premier numéro (mars/avril 2007) sera un GUIDE portant sur le thème suivant : « Le marché du Droit en Afrique ». Il s'agira d'un ensemble d'articles visant à renseigner les personnes désireuses de devenir juristes OHADA. Bien entendu, les juristes qui ont déjà cette spécialisation y trouveront parfois des éléments d'information intéressants. Par exemple, peut-on se former juridiquement à peu de frais à Yaoundé ou à Dakar, en vue d'aller travailler à Conakry ou à Libreville, et y gagner correctement sa vie? Par exemple encore, l'Université de Niamey conduit-elle seulement jusqu'à la maîtrise en droit ou peut-on y préparer même un doctorat? Par exemple enfin, pourquoi des Gabonais vont-ils faire leur droit au Cap, au Caire ou à Casablanca, alors qu'on y enseigne quasiment pas de droit Ohada, au lieu d'aller plutôt à Douala ou à Abidjan ou, au lieu de rester tout simplement à Libreville? Trois axes principaux sont envisagés : - besoins en juristes OHADA, - formation du juriste OHADA, - perspectives du juriste OHADA. S'agissant des « Besoins », les contributions tourneront autour du nombre nécessaire de juristes aujourd'hui et demain, les secteurs d'activités demandeurs, les profils souhaités, etc... En ce qui concerne la « Formation », les contributeurs songeront notamment aux structures privées ou publics d'enseignement, à la coopération (inter)universitaire, à l'équivalence des diplômes, au coût et au financement des études, etc. Quant aux « Perspectives », elles ouvriront sur l'emploi et l'installation, sur la migration et la circulation, sur les revenus, sur les facilités et les contraintes du professionnel. De fait, la production littéraire espérée par la Rédaction renseignera tant sur les métiers que sur la complémentarité ou la concurrence des offres de formation en droit OHADA. Les articles de pure réflexion voisineront avec d'autres plus pratiques et descriptifs, voire des témoignages. Un même auteur pourra proposer plusieurs articles dans les trois axes prédéfinis. Ces articles traiteront d'un ou de plusieurs pays à la fois, d'une université ou de plusieurs à la fois, etc. La longueur des articles ira d'une page (entrefilet, encadré) jusqu'à une dizaine de pages A4 en police 12 et interligne 1,5. Les contraintes éditoriales limitent la revue à 200 pages. C'est pourquoi les articles qui n'y trouveront pas place seront mis en ligne sur les sites WEB gredsac (gredsac.com, gredsac.info, gredsac.net, gredsac.fr, gredsac.org). Des sous-domaines gredsac sont susceptibles de recevoir (présenter) les plaquettes des institutions de formation au droit Ohada. Sans doute les contributeurs principaux seront-ils des juristes (professeurs, magistrats, avocats, conseils, administratifs, etc.). Néanmoins, bienvenue sera la vision de non juristes, sur les débouchés du droit OHADA. Les propositions d'articles et les demandes de précisions seront adressées à clotaire.mouloungui@gredsac.com.