Rapport Doing Business / Banque Mondiale
- 15/02/2007
- 12613
- 6 commentaires
Il me semble que l'OHADA, à quelques nuances près, procède de la même volonté d'imposer un corpus juridique internationale, plus exacte de faire du droit français les droit des africains. La question n'est pas de savoir qui est qualifié pour le faire et qui ne l'est pas. Elle est de savoir quels sont les points forts et les points faibles de ce corpus.
Il est évident qu'aujourd'hui le droit est devenu un facteur de développement et de compétitivité internationale. seuls les professionnels de droits d'un pays (notaires, avocats..) sont à même de l'expliquer et de l'appliquer dans un esprit d'équilibre, de transparence, d'équité et de paix sociale. La volonté de créer un corpus de normes juridiques internationales est un rêve que les experts de la banque mondiales essayent d'imposer et que la communauté des juristes des pays du monde ne peut en aucune manière l'admettre.
Eu égard à l'importance capitale de ce débat je propose de lancer un séminaire internationale qui se tiendra sur la terre africaine le Maroc par exemple pays au carrefour de tous les courants de pensées économiques, juridiques,...
Félicitations.
Ils sont peut être des experts en matière de restructuration sauvage des entreprises publiques mais ignorent tout du fonctionnement des entrepsises privées.
Félicitations.
C'est aussi de cette façon qu'il faut assurer la promotion et la sauvagarde des droits, us cotumes et pratiques des affaires en Afrique.
Félicitations
Y a-t-il un article qui développe les points faibles ou les critiques apportées à ce rapport de la Banque Mondiale?
20/07/2007 170518 MAHAMADOU
Je ne sais pas pourquoi cette opposition farouche entre ma chère OHADA et la Banque mondiale qui sont toutes deux structures chargées de nous mener à la prospérité. C'est comme si le Doing business visait l'OHADA. A ma connaissance le droit OHADA n'a jamais été un handicap à la prospérité des affaires dans sa zone mais c'est dans les Etats que c'est un peu compliqué dans la pratique. En lisant le classement, il n'a pas été fait en fonction de la législation OHADA mais en fonction des réalités d'affaires dans chaque pays. Les paroles des missionnaires de Doing Business en Guinée ne peuvent pas servir de cause pour tenir de telles propos.