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Les Affaires au Faso : Burkina Investment climate program pour conforter les acquis

photo1La société financière internationale(IFC), membre de la Banque mondiale, a lancé officiellement le programme sur le climat des investissements « Burkina Investment climate program ». C'est la deuxième phase du programme « Doing business better in Burkina Faso » et vise à propulser une forte croissance économique impulsée par le secteur privé. Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a présidé et donné le top départ du programme aux cotés de la représentante résidente de l'IFC au Burkina, Mme Mary-Jean Mayo. C'était ce mardi 14 février à Ouagadougou. photo2Le programme d'amélioration du climat des affaires au Burkina touchera essentiellement la simplification du régime de délivrance des « licences d'affaires »ainsi que la mise en œuvre des actes révisés de l'Organisation pour l'harmonisation du Droit des affaires en Afrique (OHADA). Les « licences d'affaires » sont l'ensemble des autorisations, permis et agréments préalables à l'exercice d'une activité commerciale. Une réforme des licences d'affaires s'imposait puisque selon une étude réalisée au Burkina en 2009, 17% des entreprises au Burkina considèrent l'obtention des licences comme un obstacle contre la moyenne qui est de 15% en Afrique sub-saharienne. Les actes uniformes de l'OHADA qui règlemente en partie le climat des affaires dans la sous-région seront également mis en œuvre par le gouvernement avec l'accompagnement du programme. D'une durée de trois ans, « Burkina Investment climate program » vise à assurer une croissance économique promue davantage par le secteur privé. Les lois et règlementations existantes et les procédures liées aux licences d'exploitations seront reformées. Le premier ministre a rassuré et promis le soutien du gouvernement pour la réalisation du nouveau programme. Selon lui, il faut « offrir toutes les facilités et la sécurité nécessaire aux investissements privés qui se feront dans le cadre de ce programme ». En ce sens, un comité des réformes économiques sur le climat des affaires a été créé par le gouvernement. photo3Ce comité devrait assurer la coordination du pilotage des politiques sectorielles de réformes économiques. La représentante résidente de l'IFC au Burkina, Mme Mary-Jean Mayo a quant elle réaffirmé « la disponibilité de l'IFC à poursuivre son appui au gouvernement dans ses efforts de réformes en général et du climat des affaires en particulier ». Ce programme est la suite de la première phase « Doing business better in Burkina Faso » mis en place au Burkina de 2006 à 2011. De l'avis du Premier ministre, « Doing business better in Burkina » a considérablement contribué à améliorer le climat des affaires au Burkina. Par exemple, le délai moyen de création d'une entreprise est passé de 135 à 13 jours, la délivrance des permis de construire est passée de 207 jours à 98 jours et le coût des permis a été réduit de 50%. 2400 emplois formels ont ainsi été créés ; 8 millions de dollars d'investissements ont été réalisés au Burkina. Ces résultats ont valu au Burkina d'être parmi les meilleurs réformateurs au monde en 2009, 4e réformateur le plus constant au monde ces 5 dernières années. Des résultats encourageants mais loin d'être suffisants et c'est ce qui amené le Burkina a demandé une fois de plus l'appui du groupe de la Banque mondiale pour l'exécution de cette deuxième phase. C'est donc ce qui justifie la nécessité de poursuivre et d'approfondir les réformes qui assurent un meilleur environnement des affaires. Le coût du projet est d'un milliard de F CFA financé à 50% par la coopération Suisse. Tiga Cheick Sawadogo - Ph. Bonaventure PARE Lefaso.net

Commentaires

  • 19/02/2012 13h52 LAMTÉ

    merci pour toutes ces informations que nous recevons de votre part
    je partage ce journal

  • 18/02/2012 12h15 EKANE

    Enfin des mesures pour booster le secteur privé,cette avancée significative du Burkina pourra peut être on l'espère inspirer les autres pays africains, le relance économique, l'augmentation du taux de croissance ne sera possible que grâce à une réelle libéralisation du secteur privé.

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