Communiqué Armand Ougock, © Camer.be

L'Organisation pour l'Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique, (Ohada) annonce la célébration de ses vingt (20 ans) d'existence. Les festivités auront lieu du 22 au 26 octobre 2013 au palais des congrès de Yaoundé. Pendant une semaine, les participants aborderont des thématiques aussi variées que riches, allant de la création des richesses à la croissance d'entreprises, en passant par les opportunités de financements et la recherche de partenariats économiques et commerciaux. Les problèmes d'insécurité juridique et judiciaire dans le monde des affaires en Afrique et plus spécialement au sein des dix sept (17) pays membres, retiendront l'attention des conférenciers. La semaine sera subdivisée en deux parties.

Du 22 au 24, se tiendra le forum économique axé sur les entreprises, le commerce, les investissements, l'efficacité et la compétitivité. Le deuxième segment, se tiendra du 24 au 26 et portera sur un colloque international dont les problématiques seront d'examiner la finalité et les sources. Le but de ses activités mises en marche par le Crédo (Centre de Recherche et de Documentation Multimédia), précise le Pr Justine Djiffo Tchunkam, présidente du comité d'organisation, par ailleurs directeur dudit centre, est « avant tout de consolider le pont entre le monde des affaires et l'expertise juridique au service de l'économie et de l'entreprise, de mettre en lumière, les dispositions du droit Ohada, qui permettent la création de la valeur, la protection et la sécurisation des investissements et du crédit, le règlement rapide des conflits ».

Bilan

Depuis sa création le 17 Octobre 1993 à Port Louis à Île Maurice, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts. L'Ohada, met à son actif, son apport au développement des économies africaines. L'organisation africaine étant née comme sous un contexte de morosité et de crise économique qui a dominé les fins d'années 80 et 90. Les pays membres peuvent se vanter d'avoir un climat d'affaires plus propice révélateur de l'engagement de la structure à demeurer un véritable catalyseur de l'économie africaine comme l'ont voulu ses pères fondateurs. Au Cameroun, le national Business forum en est une illustration.