Le 26 juin 2017, l'Université de Likasi (Haut-Katanga, République Démocratique du Congo), accueillait une conférence sur le thème « Le droit des affaires au service des entreprises : le cas de l'OHADA ». Les autorités académiques de l'Université de Likasi (Essaïe MBUYA MUKOMBO, Recteur et Monsieur le Doyen de la Faculté de droit notamment), ont accueilli Stéphane MORTIER, représentant des Anciens de l'Université libre de Bruxelles et diplômé de l'École de Guerre Économique (Paris) pour une visite du campus et une présentation des projets d'agrandissement.

Ensuite, en présence des autorités administratives, judiciaires et académiques de la ville de Likasi, s'est tenue la conférence, dans la grande salle de la bibliothèque de l'Université.

Le droit OHADA a été présenté par l'orateur comme un outil au service du développement économique. L'activité économique et la vie des entreprises sont des déterminants du développement. Après une brève présentation de l'attractivité et de la croissance économiques de l'Afrique ces dernières années, les différents Actes uniformes composant le droit OHADA ont été abordé sous l'angle de leur apport à la compétitivité et au développement des entreprises. La sécurité juridique induite par le droit OHADA conduit à un climat propice au développement des entreprises et par conséquent à une autonomie plus importante des États africains par le biais de la fiscalité. C'est donc au travers d'un état des lieux et d'éléments de prospectives que s'est conclue la conférence. De nombreuses questions ont été soulevées par les membres du corps académique et les étudiants, au titre desquelles la responsabilité des banque dans le cadre des actes de saisie (art 154 de l'Acte uniforme portant organisation des procédures simplifiées de recouvrement et des voies d'exécution) et la notion d'intérêt général.

L'organisation de cette conférence doit beaucoup à l'implication de Maître René ILONGO, avocat au Barreau de Lubumbashi et chef du département de droit privé et judiciaire de l'Université de Likasi. La bibliothèque de l'Université s'est vue remettre des ouvrages et des Codes OHADA.