OHADA / MALI / Compte-rendu de la cérémonie de don d'ouvrages consacrés au droit OHADA à l'Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB) par l'association UNIDA, le 30 mars 2018
- 03/04/2018
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Le Professeur Mousa Djiré, Recteur de l'Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako (USJPB), a reçu le 30 mars 2018 les représentants de l'UNIDA au Mali lors d'une cérémonie officielle organisée au rectorat de l'USJPB, à l'occasion de laquelle une importante collection d'ouvrages dédiés au droit OHADA lui a été remise.
Cette donation, dont le montant s'élève à plus de 3 Millions de francs-CFA comprend de nombreux Codes verts ainsi qu'une collection unique rassemblant l'ensemble de la littérature scientifique consacrée à l'OHADA. Cet ensemble permettra aux étudiants de Bamako de s'approprier pleinement le droit des affaires issu de l'OHADA et aux chercheurs de trouver à Bamako toute la littérature disponible sur le sujet. Elle vise à faire de l'USJPB un pôle de rayonnement de l'unité juridique en Afrique.
Cette action s'inscrit dans le programme de réformes impulsées par le recteur de l'USJPB pour améliorer les conditions d'étude et de travail au sein de l'Université, promouvoir la recherche scientifique et développer de nouveaux partenariats, en dotant l'USJPB de fonds documentaires destinés à concrétiser le projet de bibliothèque universitaire. Lors de cette cérémonie, le recteur de l'USJPB a notamment rappelé l'importance de la formation universitaire pour le développement du Pays.
Le Président de l'UNIDA, le Juge Seydou Ba, était représenté lors de cette cérémonie par la Vice-Présidente de l'UNIDA au Mali, Mme Fatou Seck Diallo, par M. Boubacar Diambou, enseignant chercheur à la Faculté de droit privée de Bamako et par M. Alexandre Robinet-Borgomano.
Mme Diallo a lancé un appel aux enseignants et chercheurs maliens présents à cette cérémonie et les a invités à réaliser de nouvelles publications consacrées à l'OHADA, tout en leur assurant le soutien de l'UNIDA. M. Robinet-Borgomano a évoqué l'influence de l'OHADA, dont le succès inspire l'Union européenne dans sa volonté d'unifier le droit des affaires par l'élaboration d'un Code de droit des affaires commun. M. Djibril Sow, responsable des relations extérieures de l'Université, a insisté sur le fait que le droit OHADA est tellement important qu'il n'a plus besoin de prouver sa raison d'être et de ce fait, sa connaissance est devenue fondamentale. M. Diambou a rappelé la contribution essentielle de l'OHADA à la sécurité juridique, facteur d'attractivité et de compétitivité pour l'économie et a insisté sur le succès de l'OHADA qui inspire d'autres régions. C'est le cas par exemple du projet OHADAC en Amérique latine et dans la Caraïbe qui s'impose progressivement. Enfin, M. Diambou a remercié le Vice-Recteur de l'Université, M. Birama Kansaye, pour son engagement dans la réussite de cet événement, les services des douanes pour leur collaboration et a exhorté ses collègues à faire un bon usage de ces nouveaux fonds documentaires.
Par cette action, l'UNIDA renforce son action en faveur de la promotion, de la vulgarisation et de la diffusion du droit OHADA tout en soutenant la création de bibliothèques universitaires au Mali. L'UNIDA est devenue à cette occasion un partenaire de l'USJPB.
Pour toute information complémentaire, vous pouvez contacter :
M. Boubacar Diambou
Email : bdiambou@yahoo.fr
04/04/2018 170505 OUMAR BAH
Plus que comblé de joie, je suis. Le droit OHADA est aujourd'hui le principal moteur du développement des affaires dans tous les pays membres de cette communauté juridique. Il serait de ce fait suicidaire pour le pays qui ne l'enseigne pas efficacement dans ses instances de formation et même de pratique. Alors s'il existe des initiatives similaires qui poussent les Etats qui n'ont pas encore intégré la vulgarisation de ce droit Ohada dans leur agendant, c'est acte qui est vraiment réjouissant. Les bénéficiaires ne sont pas ces états là,mais leur citoyens conscients qui se trouvent emprisonnés du fait du comportement déplorable de leur pays pour n'avoir pas fait la promotion de ce droit, le seul applicable aujourd'hui dans tout l'espace pour sa bonne connaissance par les citoyens.