Compte rendu de la journée OHADA des enseignants de Ouagadougou du samedi 24 janvier 2009
- 11/02/2009
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Le samedi 24 janvier s'est tenue dans la grande salle de la bibliothèque du Lycée Technique de Ouagadougou (LTO) la deuxième édition de la journée OHADA des enseignants de Ouagadougou. Cette journée a connu la participation d'une quarantaine d'enseignants de droit et de gestion venus d'une dizaine d'établissements d'enseignements secondaires techniques et professionnels.
La cérémonie d'ouverture a été marquée par deux interventions : celle de Monsieur le Censeur du LTO représentant le Proviseur empêché et celle du Président du Club OHADA des enseignants du Burkina Faso. Le premier cité s'est réjoui que son établissement ait été choisi pour abriter cette activité qui vise à donner des connaissances nouvelles aux enseignants de droit et de gestion pour les rendre plus aptes à dispenser leurs cours. Il a ajouté que c'était aussi l'occasion pour eux de faire connaissance avec le droit OHADA dont il est beaucoup question ces derniers temps. Quand au Président du Club OHADA il a surtout remercié tous ceux qui ont œuvré pour la tenue de cette activité programmée en décembre et reportée à ce jour. La cérémonie d'ouverture s'est terminée par la remise de documents OHADA dont l'ouvrage « Comprendre l'OHADA » de son excellence Monsieur l'ambassadeur Alhousseini Mouloul, édité au Burkina Faso, aux représentants de Six (6) établissements.
Après cette cérémonie d'ouverture, deux communications ont sanctionnées cette journée. La première communication avait pour thème « la place du droit OHADA dans les programmes de l'enseignement secondaire technique et professionnel ». Elle a été donnée par Monsieur l'inspecteur Arsene Yeye qui a précisé que dans toutes les filières de l'enseignement secondaire technique et professionnel on retrouve le droit OHADA. Il a étayé son affirmation par un tableau des pourcentages de présence du droit OHADA pour chaque série. Aussi, a-t-il recommandé, les enseignants doivent s'approprier ce droit OHADA afin de le rendre digeste pour les élèves qu'ils enseignent. Il a regretté néanmoins le manque de formation régulière des enseignants sur des thèmes relatifs au Droit OHADA, la dernière formation de cette nature datant de 2005 au CERPAMAD sur financement du PADEG. De même, l'indisponibilité des documents OHADA dans les établissements a été relevée comme facteur entravant l'enseignement du droit OHADA aux élèves. Sur ce point particulier, les efforts de l'UNIDA pour appuyer le Club OHADA des enseignants afin résoudre cette question ont été loués par les participants.
La seconde communication a porté sur « le nouveau code du travail du Burkina Faso dans un contexte d'harmonisation du droit du travail dans l'espace OHADA ». Pour assurer cette communication, la Direction générale du travail du Ministère du travail et de la sécurité sociale a été sollicitée. Ainsi, c'est l'inspecteur Martin Zoungrana qui a eu la lourde tache de décortiquer les différents articles du nouveau Code du travail à l'attention des participants très intéressés. Aux nombreuses sollicitations des enseignants il a apporté des réponses à partir d'exemples concrets. Il faut souligner qu'à l'occasion de cette journée Monsieur le Ministre du travail et de la sécurité sociale a bien voulu mettre à la disposition des participants des exemplaires du nouveau Code du travail pour les encourager.
C'est aux environs de 15h que les participants se sont quittés après la traditionnelle photo de groupe, qui a précédé le repas collectif. On notera à cette rencontre la participation très remarquée du Président du Club OHADA des étudiants de l'Université de Ouagadougou représentant le Cercle OHADA du Burkina Faso.
Pour tout renseignement complémentaire contact le comité d'organisation : clubohadaprof@yahoo.fr
13/02/2009 12h27 BOUHAN
Ce travail des enseignants va au delà de la simple sensibilisation. Il réussit par son aboutissement à éduquer des professionnels à un travail de collaboration régional, toute chose qui contribue aux OMDs! Félicitation et courage pour la suite