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Climat des affaires : Burkina Faso, meilleur pays réformateur de l'espace UEMOA et OHADA selon le rapport Doing business 2010

Le lancement du rapport « Doing business 2010 » a eu lieu mercredi 9 septembre 2009 à Ouagadougou. Les résultats du Burkina Faso dans le domaine de l'amélioration du climat des affaires ont été positivement appréciés par les représentants de la Banque mondiale, du secteur privé et du gouvernement. « Le Burkina Faso demeure parmi les cinq meilleurs pays réformateurs de l'Afrique au Sud du Sahara ». Une vidéoconférence a permis d'avoir les résultats du pays en termes d'amélioration du climat des investissements. Ainsi, dans le classement général de « Doing business 2010 », le Burkina Faso occupe la 147e place sur 183 pays classés. Soit une progression de huit places, comparativement à 2009. Depuis Washington, les représentants de la Banque mondiale (BM) ont félicité le Burkina Faso pour les efforts consentis. Sabine Hertveldt (animatrice principale de la vidéoconférence) a reconnu que le « pays des Hommes intègres » a fait un grand pas dans l'amélioration du climat des affaires et constitue une référence en Afrique dans le domaine. Toutefois, les représentants de la BM ont souligné que le pays peut mieux faire. Les domaines où le Burkina Faso doit encore, selon eux, redoubler d'effort sont entre autres, l'accès aux crédits, les tribunaux, le commerce transfrontalier... Le gouvernement burkinabè a été représenté au lancement de « Doing business 2010 » par les ministres en charge du Commerce, Mamadou Sanou et de l'Habitat, Vincent Dabilgou qui tout en se félicitant des résultats du Burkina Faso qui est « parmi les bons élèves », ont indiqué qu'il y a du travail à faire pour davantage de rayonnement. Ils ont ajoutés qu'il ne suffit pas d'être seulement bien classé, mais il faut qu'il y ait de l'impact sur le terrain en ce sens que l'amélioration du climat des affaires doit se ressentir dans tout le pays, à travers les acteurs locaux. Pour leur part, la représentante-résidente de la Société financière internationale (SFI), Aïda Der Havanessan et le directeur programme « Doing business better in Burkina », Alain T. Traoré ont souhaité que le progrès du Burkina Faso aille de mieux en mieux. La vidéoconférence a permis également de présenter la situation du Mali. C'était une occasion pour les participants des deux pays de poser des questions d'éclaircissement à l'issue des différents exposés. Les participants étaient essentiellement des journalistes, des économistes, des représentants de l'Etat, du secteur privé, etc. En rappel, le rapport « Doing business » est publié chaque année, depuis 2004, par le groupe de la Banque mondiale et la SFI. L'objectif général est de provoquer une prise de conscience des problèmes liés au climat des investissements, le groupe de la BM étant à l'avant-garde de la modernisation du secteur privé dans les pays en développement. La représentante-résidente par intérim de SFI a annoncé le « doing business better in Burkina » pour mars 2010. Le Conseil des ministres en sa séance du 9 septembre 2009 à pris acte de ce rapport « Doing business 2010 » en communication orale faite par monsieur le Secrétaire général du gouvernement. Le gouvernement a retenu de ce rapport que le Burkina Faso améliore son classement et maintient sa place de leader au sein de l'UEMOA et dans l'espace OHADA (Organisation pour l'harmonisation du droit des affaires en Afrique). Il faut souligner que le Burkina a opéré des reformes majeures dans cinq (05) domaines prioritaires notamment les procédures simplifiées d'obtention de licences de construire, d'enregistrement des propriétés et de création d'entreprises, la rationalisation des procédures d'importation et d'exportation, l'amélioration du dispositif d'application des contrats et d'accélération des échanges commerciaux. Du fait de ces réformes, le classement général du Burkina dans le rapport « Doing Business 2010 » a connu une amélioration sensible. Il demeure parmi les meilleurs pays réformateurs de l'Afrique au sud du Sahara : premier de l'UEMOA, premier de l'OHADA, cinquième de la CEDEAO et vingt et unième en Afrique subsaharienne. Tout en se félicitant de ces performances, le Conseil des ministres a instruit les ministres en charge du dossier de poursuivre les réformes en vue d'accroître le taux d'Investissements étrangers directs (IED) dans notre pays. Pour toutes informations complémentaires contacter Cercle OHADA du Burkina : Tél. : +226 76 61 30 00 E-mail : cerclohadaburkina@yahoo.fr

Commentaires

  • 21/09/2009 15h07 ERIC

    Nous sommes tout à fait ravis de cette évolution et félicitons activement ce pays aux ressources pourtant pas si fameuses.D'un autre côté,nous déplorons la place régressive de certain pays dont le nôtre,le Cameroun, qui a brillé par sa médiocrité dans ce rapport! Tous nos encouragements aux gouvernants et au patronat burkinabé.

  • 18/09/2009 14h16 COLL DES HOMM INTEGRES OIJ

    C'est un véritable et scandaleux outrage à toute l'OHADA que les autorités Camerounaises, bien que parfaitement au courant du rejet par les Juridictions étatiques camerounaises de l'application des actes uniformes de l'OHADA, veulent prétendre ne pas pouvoir maîtriser le contrôle de leurs services judiciaires ; Mais il est toutefois à relever que toutes les entreprises des magistrats dans ce cadre tendent à entretenir et pérenniser un climat incessant et grandissant de favoritisme et de corruption qui les engraisse très visiblement; L'intervention de la communauté internationale est vivement requise; Toute l'impression est acquise que le Secrétariat permanent de l'OHADA, bien qu'installé au Cameroun, s'accommode de ces pratiques ruineuses pour le développement économique et l'équilibre social, pour la Justice !

  • 18/09/2009 13h53 COMMISSION ETHIQUE - O.I.J

    La situation qui est entrain de devenir préoccupante est celle des pays africains dont la justice manifeste sans cesse le rejet de l'application des actes uniformes de l'OHADA, à l'exemple de la République du CAMEROUN où par exemple ne sont jamais appliqués les Articles 12 et 29 de l'Acte Unifome relatif aux PROCEDURES SIMPLIFIEES ET VOIES D'EXECUTION, les Articles 11, 23 et 35 de l'Acte Uniforme relatif au DROIT DE L'ARBITRAGE, etc;

  • 15/09/2009 14h42 KENDA LAYA

    Salut !

    Je félicite Burkina Faso pour les efforts consentis en vue d'améliorer le climat des affaires, ainsi que des investissements. Je demande à ce que les pays africains suivent l'exemple de Burkina Faso.
    Je vous remercie.

  • 14/09/2009 23h36 NGWAH PETER

    I am very pleased with the performance of this great Country in this important field of business and I pray that its example should serve as a spring board to other countries of the African continent especially my country Cameroon.

  • 12/09/2009 10h31 KAYUDI MISAMU COCO

    L'amélioration du climat des affaires en général et des investissements en particulier me paraît être l'une des conditions impératives pour le développement et la croissance de l'Afrique. Les Etats doivent l'intégrer dans leurs politiques gouvernementales respectives et mettre en place les structures et mécanismes adaptés à cette fin car de l'investissement découle des réponses à plusieurs problèmes auxquels le continent est confronté. Mes encouragements au Burkina Faso

  • 12/09/2009 09h16 M. GBATA

    Félicitation aux hommes intègres! à chacun Dieu donna un talent. Arrêtez donc le football et faites les affaires!

  • 12/09/2009 07h12 PASCAL EDOUARD NGANGA

    Il ne pouvait en être autrement!
    Le lancement du rapport "Doing business" doit être salué, car il permet d'évaluer l'impact du nouveau Droit unifié dans les Etats parties. Partant du principe que le Droit s'élabore dans les entrailles de la société, grâce à cette évaluation - permettant de déceler les faiblesses et les points forts - l'on pourrait envisager des correctifs au système afin de le rendre plus performant.

    Vives félicitations aux initiateurs du lancement du rapport "Doing business".

    Pascal Edouard NGANGA

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