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Compte rendu du séminaire international des 19 et 20 février 2010 à DAKAR sur le Droit et la pratique des affaires internationales en Afrique et l'apport de l'OHADA

L'Union Internationale des Avocats (UIA) et l'Ordre des Avocats du Sénégal ont organisé les 19 et 20 février 2010 à Dakar, avec l'appui de la Facilité Africaine de Soutien Juridique (ASLF) et le soutien de la Banque Africaine de Développement (BAD), un séminaire international sur le thème « Droit et pratique des affaires internationales en Afrique : l'apport de l'OHADA ». A la cérémonie d'ouverture, sous une énorme tente blanche déployée dans le jardin ensoleillé de l'hôtel, étaient présents près de 200 participants provenant de pays membres et non membres de l'OHADA, que nous citons par ordre alphabétique: Algérie, Allemagne, Belgique, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Chine, République Démocratique du Congo, Espagne, France, Guinée, Italie, Côte d'Ivoire, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Togo, Tunisie, Emirats Arabes Unis et Etats-Unis d'Amérique. Présidant la séance, Son Excellence M. Amadou SALL, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux a déclaré les travaux ouverts après avoir respectivement donné la parole à M. N'Dongo FALL, Président de la Cour Commune de Justice et d'Arbitrage de l'OHADA, à M. Kalidou GADIO, Conseiller juridique général de la Banque Africaine de Développement, à M. Mame Adama GUEYE, Bâtonnier de l'Ordre des Avocats du Sénégal et à Mme Marie-Christine CIMADEVILLA, Membre du Comité de Direction de l'Union Internationale des Avocats dont elle représentait le Président M. Corrado de MARTINI. De ces propos introductifs, ponctués par les civilités d'usage, résonne encore le constat selon lequel « Investir est déjà en soi un risque, même s'il est calculé. S'il faut doubler ce risque premier inéluctable de celui d'un système juridique fluctuant, ondoyant et insaisissable, il n'y a pas beaucoup de chance de susciter l'attrait des investisseurs. ». Le ton était ainsi donné, la problématique campée. Trois remarques essentielles sont absolument à retenir de ce séminaire international sur l'OHADA. D'abord, l'excellente qualité des rapports présentés par les orateurs et la pertinence des débats qu'ils ont suscités. Au-delà de l'exposé et de la description de l'existant, les échanges entre les participants ont révélé qu'ils étaient tous venus avec un esprit critique et constructif, avec des prises de position et des propositions. Ainsi, le séminaire s'est mué en groupe de travail et de réflexion qui a su identifier les principaux enjeux de l'œuvre d'uniformisation du droit des affaires en Afrique. Ensuite, l'atmosphère de grande confiance, le respect et la qualité d'écoute exceptionnelle des participants ont été une constante tout au long du séminaire. Les discussions et conversations se sont poursuivies dans les couloirs, en aparté et en petits groupes, tellement les séminaristes étaient passionnés, euphoriques et engagés. Enfin, le caractère assez extraordinaire voire rare du mélange entre la diversité et l'originalité des thèmes débattus et des solutions envisagées. La provenance des participants, leur différence culturelle et leur spécialisation juridique ont contribué à faire de ce séminaire un creuset de rencontres, d'échanges, de mutations et d'ouverture sur des problématiques qui vont au-delà de l'Afrique de l'Ouest et qui intéressent à la fois le processus d'harmonisation, le sens, le but et le rôle de la règle de droit dans nos sociétés contemporaines. Compte tenu de la très grande qualité et de l'extrême richesse des discussions, il va sans dire qu'il convient de ne pas en rester là et que l'ensemble des actes de ce séminaire exceptionnel soit publié dans leur intégralité. Chaleureuses félicitations à tous les organisateurs et participants à ce séminaire international conjoint de l'Union Internationale de Avocats (UIA) et de l'Ordre des Avocats du Sénégal. Merci à la Banque Africaine de Développement et à la Facilité Africaine de Soutien Juridique pour leur soutien. Il nous a été unanimement rapporté que ce séminaire fut un grand succès tant au plan scientifique, professionnel qu'humain, même si tous auraient souhaité plus de temps d'échange d'opinions et de partage d'expériences. Que le débat continue et vivement la prochaine ! Télécharger le Compte rendu Télécharger la liste des interventions de M. Amdaou DIENG, Docteur en droit, Avocat à la Cour Amadou DIENG Docteur en droit, Avocat à la Cour CIMADEVILLA AVOCATS Email : cimadevilla@wanadoo.fr

Commentaires

  • 19/03/2010 12h00 IBRAHIM MALAM MOUSSA

    Veuillez bien vérifier qu'à la place du texte de l'intervention du Dr Amadou Dieng c'est une liste des articles publiés par ce dernier qui s'affiche. Merci.

  • 18/03/2010 19h24 AUBIN MABANZA

    Absolument, le succès de ce séminaire est à mettre au crédit de la Commission Droit des Affaires de l'UIA, du Barreau de Sénégal et du Comité d'organisation qui ont réussi leur pari par un travail de qualité très remarquable. C'est une illustration que l'Afrique n'est pas en reste dans le processus de la globalisation, en général.

    Naturellement, la promulgation de la loi autorisant l'adhésion à l'OHADA de la République Démocratique du Congo, intervenue (le 11 février 2010), soit un peu plus d'une semaine avant la tenue de travaux fut, à notre sens l'un des temps forts de cette rencontre.

    Aubin N. MABANZA, LLM
    Avocat à la Cour de Kinshasa
    Membre de l'UIA
    KLAM & PARTNERS
    Chargé d'enseignement à l'Université William Booth
    Kinshasa, RDCongo

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