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Actualité

Banque Mondiale / Exercice Doing Business / OHADA / Guinée

Cette newsletter à votre attention revêt à nos yeux une importance toute particulière et est un appel à la mobilisation de vous tous. Nous vous avions fait part à deux reprises dans le passé (nos newsletters du 15/02/07 et du 27/02/07) de l'inquiétude, voire de l'indignation, croissante suscitée parmi les grandes entreprises et la communauté internationale des juristes et des économistes de renom par l'absence inacceptable de rigueur scientifique et les dangers très élevés de l'exercice Doing Business conduit par certains hauts fonctionnaires de la Banque Mondiale, à partir des fonds publics de l'aide publique au développement consacrés à l'aide aux plus démunis, aux plus pauvres. Cet exercice est conduit, comme nous le savons tous, par des agents publics vivant à Washington qui bénéficient, et nous en sommes très heureux pour eux, de la sécurité totale de l'emploi, qui ne sont nullement astreints à l'obligation de résultat dans leur mission, et dont les salaires, en général relativement élevés, sont financés sur l'aide publique au développement susmentionnée. Quels que soient leurs diplômes et leurs bonnes intentions, ces agents publics ne vivent donc ni les réalités africaines, ni les réalités et les difficultés réelles de l'entreprise privée. Cela ne les empêche pas néanmoins de remettre gravement en cause le droit unifié des affaires OHADA, progrès historique, que la Banque Mondiale a soutenu et continue de soutenir officiellement mais surtout fruit d'un travail acharné de l'Afrique, initié par les plus hautes personnalités du continent, au cours des 15 dernières années. Cela ne les empêche pas non plus prétendre apporter, en utilisant la réputation et les moyens publics d'une institution internationale de renom comme la Banque Mondiale, des remèdes définitifs aux problèmes de l'Afrique et de l'environnement juridique de l'entreprise privée, dont ils ignorent tout. Pour votre site www.ohada.com et l'ensemble de ses grandes entreprises membres et comme le dénonçait avec vigueur le Président Kéba MBAYE, cet exercice Doing Business s'apparente, par sa construction et ses ambitions démesurées, à un travail d'apprenti sorcier extrêmement dangereux pour l'Etat de droit économique, la stabilité juridique et à terme, la stabilité civile même des Etats. C'est pourquoi, nous demandons à chacun d'entre vous d'agir en son âme et conscience pour que les Etats du Sud et du Nord, actionnaires de la Banque Mondiale, interpellent d'urgence le nouveau Président de la Banque Mondiale, Monsieur Robert ZŒLLICK, sur les fondements, la pertinence et les risques de cet exercice Doing Business purement idéologique et extrêmement dangereux et déstabilisateur pour l'Etat de droit économique en Afrique et l'ensemble des pays en développement. Pour étayer notre requête à votre endroit, vous trouverez ci-dessous in extenso le compte-rendu de la réunion de travail que le Club OHADA de Guinée, présidé par Monsieur Thierno DIALLO, a eu ces tous derniers jours et à leur demande expresse avec les hauts représentants de la Banque Mondiale venus tout spécialement de Washington à Conakry, dans le cadre de l'exercice Doing Business, pour se pencher sur le cas de l'Etat de droit économique en Guinée. Nous vous laissons juge, à la lecture de ce compte-rendu authentique et sincère, de l'attitude que chacun d'entre nous doit adopter face à cet exercice Doing Business conduit à grands frais, au vu et au su de tout le monde et en toute impunité, par certains départements de la Banque Mondiale sur les fonds publics de l'aide au développement destinés à l'aide aux plus démunis, aux plus pauvres. --------------- Bonjour Monsieur GOUEZ, je me suis entretenu hier midi au Restaurant Damier avec les missionnaires du projet Doing Business. Ils m'expliquent que l'objet de leur mission en Guinée est de constater les réalités Guinéennes en matière d'investissement et les besoins en termes de réformes juridiques à opérer à travers leurs 10 indicateurs. Ce travail selon eux sera consigné dans un rapport final qu'ils publieront et qui faciliteront les différents Etats à procéder aisément à des réformes. Pour ce qui est de l'OHADA, ils estiment que c'est un droit qui ne colle pas aux réalités Africaines et qui n'est pas adapté à nos besoins. Mais, malheureusement, j'ai constaté au cours de notre entrevue que je discute avec des "juristes" mais sincèrement avec un niveau "nettement au dessous de la barre". Toutefois, j'ai attiré leur attention sur les avantages liés à l'avènement de l'ohada en Guinée et que je ne partageais pas du tout leur avis. Ils avaient rencontré la veille le Directeur de HYPERDYNAMICS, et ils devaient ensuite rencontrer le Président du TPI de Kaloum et Me DIALLO Alpha Oumar. L'entretien n'était pas si fructueux parce que... Nous nous sommes quittés et ils promettaient de me recontacter avant de repartir jeudi. Cordialement, DIALLO Thierno A B Président Club Ohada Guinée Tél. : +224 60 30 19 35

Commentaires

  • 10/02/2009 14h45 MAKOUBA JULIO

    Les bienfaits des outils OHADA sont impossibles a remettre en cause comparé à la situation qui prévalait avant cette initiative d'harmonisation et d'unification. S'il existe encore quelques imperfections ces dernière doivent être amender progressivement et contenu de la confrontation des outils OHADA aux réalités africaines. Ainsi, il serait irréaliste de penser à une remise en cause de l'OHADA à l'heure ou les États des caraïbes séduits par cette initiative cherchent à harmoniser leur droit des affaires à l'image de l'OHADA.

  • 02/01/2009 18h03 GNANGA GILDAS WALTER

    J'ai pris connaissance du rapport sur DOING Business. Sa position ne peut pas nous étonner. Beaucoup d'initiatives et programmes initiés par certains cadres de cette grande institution sont de nature à voir nos pays sombrer à tous les points.
    walter gildas GNANGA.

  • 13/11/2008 08h53 PHIL

    Bonjour,
    je pense qu'il s'agit là d'une véritable démonstration de mauvaise foi, aujourd'hui quand l'Afrique prend conscience de ses problèmes et décide d'y remédier, à travers des processus d'intégration salutaires comme l'OHADA, des apprentis sorciers tentent à nouveau de duper certains esprits laxistes. Ils prétendent résoudre nos problèmes alors qu'ils ne les connaissent même pas, et quand bien même ils les connaitront ils ne les comprendraient jamais. L'Afrique doit combattre de telles manœuvres visant à susciter des divisions au sein du vieux continent qui regorge aujourd'hui de très grands juristes capables savoir ce dont l'Afrique à besoin

  • 09/10/2008 13h41 BOUBOU EMMMANUEL DIARRA

    Bonjour,
    je crois sincèrement que l'Afrique n'a pas besoin de ces apprenti sorcier car l'histoire nous a montré que tous les plans qu'ils ont élaborés dans leurs bureaux étaient en déphasages avec les réalités du continent. Alors soyons vigilant et solidaire pour faire face aux menaces des sophistes.

  • 10/09/2007 21h11 LUCIEN IYEMO NZIANI

    J'apprécie à sa juste valeur la réaction de mon frère du club ohada de la guinée et je l'en remercie.
    ces éminents juristes de la banque mondiale,une institution de développement que je respecte, sont malheureusement des experts totalement déconnectés de vraies réalités de l'afrique,que seuls les africains peuvent faire intégrer comme données essentielles à leur programmes,souvent conçus dans des officines théoriciennes et présentés comme prêts à porter évidemment incommodants depuis les illustres ajustements structurels de triste mémoire.
    Nous les respectons et nous croyons pertinemment au succès de l'ohada.
    sincèremment vôtre

  • 16/08/2007 17h20 EVARISTE AHOUANGANSI

    Messieurs et Mesdames,

    Il ne faut pas se laisser distraire. L'objectif glabal de l'OHADA est noble et les avancées sont notables à mon humble avis. Même si tout système peut être repensé et amélioré, nous devons veiller à ne pas nous démarquer des acquis. Nous n'allons pas refaire le monde, il faut partir des acquis. Ces acquis sont reconnus par les cadres anglophones de la CEDEAO au cours des réunions internationales. Disons Oui à ceux qui veulent nous aider à avancer ou à faire avancer nos paradigmes en considérant à leurs justes valeurs nos progrès même s'ils sont minces selon eux. Etant donné que plusieurs pays sont impliqués dans la réalisation et l'application de l'OHADA,nous devons avancer doucement parce que nous sommes pressés.

  • 06/08/2007 19h38 KENFACK SODJIO ALAIN YVES

    oui il faut l.avouer et reconnaitre avec regret l.attitude de l.afrique face aux geants du nord .on crie de part et d.autre de ce comportement recolonisateur des presumés experts de l.afrique qui du haut des grattes-ciels prétendent détenir le savoir et maitriser l.afrique plus que tout autre personne
    en quoi le doing business vient-il entraver le droit ohada .ou alors n.est-il pas plus concrétement une stratégie mise en oeuvre pour absorber le droit ohada en l.affublant de quelques prétextes que ce soit
    l.afrique d.aujourd.hui n.est pas celle des indépandances.le manque de volonté de nos dirigeants politiques ne doit pas etre assimilé à l.incompétence des africains.alors soyons prudents et restons sur nos gardes .c.est une recolonisation qui ne sera totalement perceptible par l.afrique que lorsqu.elle commencera a tendre ses tentacules
    merci pour tout ce que vous faites pour nous

  • 30/07/2007 21h14 LAMINE SAYON TOLNO

    Je vous invite Thierno Diallo à parler de ça dans votredroit une émission d'informations ,de débats sur le Droit et la Justice. C'est à la radio Nostalgie Guinée si ça vous intéresse.

  • 30/07/2007 21h08 LAMINE SAYON TOLNO

    L'OHADA intéresse le monde entier mais l'OHADA engage beaucoup plus les africains que n'importe qui. Que l'OHADA colle ou pas avec les réalités africaines, qu'elle soit ou pas adaptée à nos besoins, c'est notre affaire.
    Les Juristes occidentaux sont jaloux de l'authenticité de cet outil qu'est l'OHADA, qui malgré tout, reste le fruit pur de l'imagination des juristes africains.

  • 25/07/2007 22h48 M JEAN NOEL SERY

    Bonjour Monsieur

    Je suis un operateur et j'ai lu avec attention votre message sauf que je souhaite savoir un peu plus, la significatin de ce que pretendent apporter ces économistes au marché africain et ce qu'il repprochent au traité parce que j'avoue ne rien comprendre de votre sollicitation et je ne suis que un nouvel opérateur au olan sous regional. Je suis base en côte d'ivoire et je m'interesse au traite pour diverses raison pour mon integration.

  • 25/07/2007 13h10 MAÎTRE DEMBA NDIAYE

    Je rejoins l'analyse du professeur Dorothé SOSSA et pense que la meilleure façon de contrer ce projet est de démonter scientifiquement son impertinence. L'Afrique compte de bons juristes, économistes .... pour mener une telle étude.
    Cordialement.
    Maître Demba NDIAYE
    Avocat au Barreau de Caen (France)

  • 24/07/2007 17h31 MAHAMADOU

    Je ne sais pas pourquoi cette opposition farouche entre ma chère OHADA et la Banque mondiale qui sont toutes deux structures chargées de nous mener à la prospérité. C'est comme si le Doing business visait l'OHADA. A ma connaissance le droit OHADA n'a jamais été un handicap à la prospérité des affaires dans sa zone mais c'est dans les Etats que c'est un peu compliqué dans la pratique. En lisant le classement de DOING Business, il n'a pas été fait en fonction de la législation OHADA mais en fonction des réalités d'affaires dans chaque pays.Deux pays membres de l'OHADA peuvent avoir des rangs différents. Le droit OHADA n'est rien d'autre que le droit français (copier/coller) mais cela ne la pas empêcher de s'adapter à l'afrique. SVP dites moi en quoi DOING Business est un handicap pour le bon rayonnement du droit OHADA.
    Cordialement

  • 24/07/2007 12h46 SINING TSOFACK T.L.

    Merci tout simplement pour ces informations que vous mettez à ma dispositions car, étudiant handicapé démuni en MAITRISE DROIT DES AFFARES à l'université de DSCHANG-CAMEROUN, je n'ai pas les moyens pour livres et journaux. Alors votre aide s'avère indispensable.

    UNE FOIS DE PLUS MERCI

  • 24/07/2007 10h28 SADAM VENANT PAUL

    Je pense et je crois comme toute une nouvelle génération d'Africains qu'il est temps que l'Afrique se prenne en main et que les apprentis sociers vivants loin de nos réalités moins outillées et travaillant dans des grattes ciels arrêtent de venir nous donner des leçons.
    Sauf erreur de ma part, je pense que les institutions financières internationales et leurs fontionnaires pseudo experts en questions africaines ne nous ont pas été d'une grande aide jusqu'ici.
    En ce qui nous concerne, je pense que l'OHADAest une réponse positive à la réforme du droit des affaires en Afrique et qu'en matière juridique l'Afrique n'a plus de leçons à recevoir de personne.
    L'afrique n'a qu'un problème de bonne gouvernance.

  • 24/07/2007 06h51 DJIBRILLA BEIDARI TOURE

    Merci pou vos arletes comment pouvons nous vous aider? Je pense que cette article doit être diffuser dans toute la presse africaine. Comment assister a la conférence organiser a Niamey? Nous y residons.
    Bien a Vous.
    Djibrilla BEIDARI TOURE
    Directeur général SGI NIGER

  • 24/07/2007 06h48 GUY GILBERT GNANGA

    C'est avec un grand intérêt que j'ai pris connaissance du rapport sur DOING Business. Cette position qui n'est pas la première ne peut en aucun cas nous étonner.De mémoire, de nombreuses initiatives et programmes initiés par certains cadres de cette grande institution sont de nature voir nos pays sommbrer à tous les points.

    Point n'est besoin de démontrer les avantages et le progrès apportés par le Droit Unifié en Afrique. Cette initiative saluée par l'Union Européenne est la voie royale de la sécurité juridique du cadre des Affaires en Afrique.

    La seule volonté de ces pseudos experts est l'appauvrissement de nos états. Ce dictat ne saura durer. Des initiatives à tous les niveaux doivent être prises pour contrer ce projet. j'en appelle à la conscience de tous. Nous devrions organiser des grandes actions de lobbying pour la promotion et la pérénisation de notre Droit des Affaires unifié.

    Chaleureuses salutations à tous.
    Que vive l'OHADA à jamais.

    Guy Gilbert GNANGA

  • 24/07/2007 06h46 DOROTHÉ SOSSA

    Merci pour cette newsletter de la plus haute importance. Je suggère que UNIDA et le Secrétariat Permanent de l'OHADA organisent une réaction scientifique et politique appropriée, qui devra associer tous les acteurs intellectuels et politiques du système OHADA, dans les meilleurs délais possibles. Dans l'attente, je vous présente mes meilleures salutations.
    Prof. Dorothé C. SOSSA,
    LL.D. (Ottawa), Agrégé des facultés de droit,
    Ancien Garde des Sceaux de la République du Bénin,
    Doyen de la Faculté de droit de
    l'Université d'Abomey-Calavi

  • 24/07/2007 00h27 ABOU DIALLO

    Bonjour à tous ceux qui sont soucieux de la promotion du Droit africain (OHADA)
    Je pense que si la Banque Mondiale veut aider les pays du sud en général, et ceux de l'Afrique en particulier c'est de mettre tout en oeuvre pour l'épanouissement d'un Droit unificateur du continent, tant en théorie que dans la pratique. Mais on constate que dans la pratique il en est tout autre. Donc j'interpelle tous les africains et amis sincères de l'afrique de barrer la route à ce projet ridicule.

  • 23/07/2007 15h14 LUDOVIC NGUESSAN

    Cher Monsieur,

    Je fais suite à vos diférents commentaires relatifs à la méthodologie Doing business. Ceux -ci appellent les observations suivantes :

    i)Il y a beaucoup d'affirmation de votre part mais il est dommage qu'elles ne soient pas davantage étayées par des exemples précis.
    ii)Que viennent faire des considérations ausi peu juridiques et utiles à la clarté des débats que celles qui concernent les salaires des cadres de la banque mondiale?
    iii)Ni le droit OHADA, ni la méthodologie Doing business ne sont à l'abri des critiques et c'est bien ainsi.

    Ouvrons donc le débat. Mais faisons-le sur des bases objectives et précises.

    Je vous prie de croire, Cher Monsieur, à l'assurance de ma plus parfaite considération.

    Ludovic NGUESSAN
    Expert - conseil secteur privé

  • 23/07/2007 13h47 BALEBATA

    Bonjour,
    Je suis camerounais, agé de 26ans diplomé de l'université de YaoundéII où j'ai obtenu il y'a 3ans, une maitrise en économie internationale. Je pense qu'il est plus que urgent de considérer les réalités économiques africaines avant toute mise en application de décision par la Banque Mondiale. Le probleme de l'Afrique est d'ordre structurel d'abord et non monétaire où financier.

  • 23/07/2007 11h48 DYKHADIATOU

    Bonjour à tous
    Je suis parfaitement d'accord avec M. Deballey. Il ne revient pas seulement à l'OHADA de réagir. Où sont donc nos Ministères de la Justice (je veux ceux des Etats Membres de l'OHADA)? L'Afrique doit se solidifier de par ses fils tout en sachant qu'elle engorge des cadres compétents et capables d'apporter des solutions aux problèmes parce que connaissant mieux les tenants et aboutissants.
    Merci

  • 23/07/2007 11h39 FERNAND A. QUENUM

    Bonjour,
    Ce coup de gueule est légitime et j'y adhère. En effet, les réalités ne sont pas les mêmes à mesure que l'on va d'un continent à un autre ou d'un coin du monde à un autre. En celà, on ne saurait transplanter dans les pratiques de l'Afrique des réalités exogènes. Car,les pratiques et les lois existent pour être appliquées dans un territoire qui l'adopte surtout par rapport à la compatibilité à l'ordre publique et au service des citoyens. Vaine serait donc une pratique qui ne réponde pas aux aspirations des citoyens.

  • 22/07/2007 15h10 ROSCO_RHEMER

    'This is a lesson that the great nation of Guinea must learn. Pay attention to who you associate with. Guinea, a nation of utmost natural riches, now proposes to entwine itself with a Texas company called hyperdynamics.
    My brothers and sisters of Guinea, be forewarned.
    The wolves often run with the sheep. Why is your oil contract, which could dwarf all other Guinean income, so inferior to others? Do your south American brothers of Venezuela deserve better terms than Guineans in the distribution of oil wealth?

  • 22/07/2007 15h09 ROSCO_RHEMER

    Why is hyperdynamcis given such a lion's share of Guinea's heart?
    Why is not the oil wealth auctioned to the highest bidders like other African neighbors?
    Why are Guineans who are employed by hyperdynamics keeping their payoffs from their Guinean brothers and sisters?
    Guinean oil belongs to the people of Guinea. Do not give it away so cheaply.
    Your ministers should put your offshore birthright to the highest bidder. Why are these same ministers being led by Famourou, who is on the payroll of Hyperdynamcis.

  • 21/07/2007 20h39 MOHAMED DIAKITE

    Bonjour à tous!

    N'est-il pas temps que l'Afrique et les africains apprennent à développer une contre-expertise?
    Jusqu'à ce jour, tous les commentaires suscités par le rapport Doing Business, même celui émanant du prestigieux site OHADA, s'inscrivent dans le registre de l'indignation; si le lyrisme juridique a connu ses heures de gloire, à l'ère de la mondialisation il est improductif. N'est-il pas temps que les éminents juristes du continent apprennent à...penser le Droit?
    Entre autres pistes, l'on peut poser que Doing Business est le dernier paradigme, d'une longue liste destiné à davantage instrumentaliser le continent. Il faut donc faire jouer les techniques juridiques idoines.

  • 20/07/2007 20h46 FRANCOIS LECA

    Je dois d'ailleurs ajouter que les credit default swap sont des contrats d'options ou de futures, ni y a t-il pas la quelque chose que l'ohada puisse faire?

  • 20/07/2007 20h44 FRANCOIS LECA

    Bonjour, je ne crois pas non plus que l'exercice doing business de la banque mondiale ne soit autre qu'un exercice, je vis en partie aux USA, mais sur la côte ouest, je connais un peu les réalités africaines, mais j'essaie de mettre en place des credit default swap pour les prêts au développement comme briè;vement décrit sur le blog suivant : http://toulonboardoftrade.blogspot.com

  • 20/07/2007 18h11 CHRISTIAN EMILE DJANGO

    C'est au sujet de la lettre qui accompagne votre article, je suis du même avis que Mr Diallo, dans le cadre de concertation avec les acteurs économiques, les " spécialistes " de la Banque raisonnent à partir d'une démarche exogène, il me semble que la réforme des systèmes juridiques des pays signataires de l'ohada est une réponse à la préocupation des ces analystes de la banque mondiale.

    christian django

  • 20/07/2007 15h58 GNAKO

    Ce sont ces mêmes cols blancs de la banque mondiale qui nous ont divertis depuis belle lurette. Ce qui explique aujourd'hui notre retard dans tous les domaines de développement (éco, socio, culturo-politique. Qu'ils s'en aillent se faire voir ailleurs. Toujours prêts à réfléchir à notre place. L'afrique aujourd'hui regorge d'experts capables de penser et trouver solutions à ses propres problèmes. Parce que ses fils connaissent et maîtrisent mieux les réalités du terrain. Pourquoi saborder le fruit d'un travail énorme concensuel abatu par d'experts africains. OHADA c'est le résultat de mûres reflexions. Qu'il n'en déplaise à ces cols blancs de la banque mondiale.

  • 20/07/2007 14h20 DEBALLEY WILLIAM

    Bonjour,
    Je pense simplement qu'il revient aux Ministres de la justice des Etats parties à l'OHADA de réagir car il ne s'agit pas seulement de l'OHADA en tant qu'organisation. Il s'agit de l'avenir des populations qui vivent au jour le jour des dispositions de l'OHADA. Enfin je me demande si ces experts de la banque mondiale ont vu la situation qui prévalait avant l'avènement de l'OHADA.Toute la question est là.

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