Banque Mondiale / Exercice Doing Business / OHADA / Guinée
- 20/07/2007
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J'ai pris connaissance du rapport sur DOING Business. Sa position ne peut pas nous étonner. Beaucoup d'initiatives et programmes initiés par certains cadres de cette grande institution sont de nature à voir nos pays sombrer à tous les points.
walter gildas GNANGA.
Bonjour,
je pense qu'il s'agit là d'une véritable démonstration de mauvaise foi, aujourd'hui quand l'Afrique prend conscience de ses problèmes et décide d'y remédier, à travers des processus d'intégration salutaires comme l'OHADA, des apprentis sorciers tentent à nouveau de duper certains esprits laxistes. Ils prétendent résoudre nos problèmes alors qu'ils ne les connaissent même pas, et quand bien même ils les connaitront ils ne les comprendraient jamais. L'Afrique doit combattre de telles manœuvres visant à susciter des divisions au sein du vieux continent qui regorge aujourd'hui de très grands juristes capables savoir ce dont l'Afrique à besoin
Bonjour,
je crois sincèrement que l'Afrique n'a pas besoin de ces apprenti sorcier car l'histoire nous a montré que tous les plans qu'ils ont élaborés dans leurs bureaux étaient en déphasages avec les réalités du continent. Alors soyons vigilant et solidaire pour faire face aux menaces des sophistes.
J'apprécie à sa juste valeur la réaction de mon frère du club ohada de la guinée et je l'en remercie.
ces éminents juristes de la banque mondiale,une institution de développement que je respecte, sont malheureusement des experts totalement déconnectés de vraies réalités de l'afrique,que seuls les africains peuvent faire intégrer comme données essentielles à leur programmes,souvent conçus dans des officines théoriciennes et présentés comme prêts à porter évidemment incommodants depuis les illustres ajustements structurels de triste mémoire.
Nous les respectons et nous croyons pertinemment au succès de l'ohada.
sincèremment vôtre
Messieurs et Mesdames,
Il ne faut pas se laisser distraire. L'objectif glabal de l'OHADA est noble et les avancées sont notables à mon humble avis. Même si tout système peut être repensé et amélioré, nous devons veiller à ne pas nous démarquer des acquis. Nous n'allons pas refaire le monde, il faut partir des acquis. Ces acquis sont reconnus par les cadres anglophones de la CEDEAO au cours des réunions internationales. Disons Oui à ceux qui veulent nous aider à avancer ou à faire avancer nos paradigmes en considérant à leurs justes valeurs nos progrès même s'ils sont minces selon eux. Etant donné que plusieurs pays sont impliqués dans la réalisation et l'application de l'OHADA,nous devons avancer doucement parce que nous sommes pressés.
oui il faut l.avouer et reconnaitre avec regret l.attitude de l.afrique face aux geants du nord .on crie de part et d.autre de ce comportement recolonisateur des presumés experts de l.afrique qui du haut des grattes-ciels prétendent détenir le savoir et maitriser l.afrique plus que tout autre personne
en quoi le doing business vient-il entraver le droit ohada .ou alors n.est-il pas plus concrétement une stratégie mise en oeuvre pour absorber le droit ohada en l.affublant de quelques prétextes que ce soit
l.afrique d.aujourd.hui n.est pas celle des indépandances.le manque de volonté de nos dirigeants politiques ne doit pas etre assimilé à l.incompétence des africains.alors soyons prudents et restons sur nos gardes .c.est une recolonisation qui ne sera totalement perceptible par l.afrique que lorsqu.elle commencera a tendre ses tentacules
merci pour tout ce que vous faites pour nous
Je vous invite Thierno Diallo à parler de ça dans votredroit une émission d'informations ,de débats sur le Droit et la Justice. C'est à la radio Nostalgie Guinée si ça vous intéresse.
L'OHADA intéresse le monde entier mais l'OHADA engage beaucoup plus les africains que n'importe qui. Que l'OHADA colle ou pas avec les réalités africaines, qu'elle soit ou pas adaptée à nos besoins, c'est notre affaire.
Les Juristes occidentaux sont jaloux de l'authenticité de cet outil qu'est l'OHADA, qui malgré tout, reste le fruit pur de l'imagination des juristes africains.
Bonjour Monsieur
Je suis un operateur et j'ai lu avec attention votre message sauf que je souhaite savoir un peu plus, la significatin de ce que pretendent apporter ces économistes au marché africain et ce qu'il repprochent au traité parce que j'avoue ne rien comprendre de votre sollicitation et je ne suis que un nouvel opérateur au olan sous regional. Je suis base en côte d'ivoire et je m'interesse au traite pour diverses raison pour mon integration.
Je rejoins l'analyse du professeur Dorothé SOSSA et pense que la meilleure façon de contrer ce projet est de démonter scientifiquement son impertinence. L'Afrique compte de bons juristes, économistes .... pour mener une telle étude.
Cordialement.
Maître Demba NDIAYE
Avocat au Barreau de Caen (France)
Je ne sais pas pourquoi cette opposition farouche entre ma chère OHADA et la Banque mondiale qui sont toutes deux structures chargées de nous mener à la prospérité. C'est comme si le Doing business visait l'OHADA. A ma connaissance le droit OHADA n'a jamais été un handicap à la prospérité des affaires dans sa zone mais c'est dans les Etats que c'est un peu compliqué dans la pratique. En lisant le classement de DOING Business, il n'a pas été fait en fonction de la législation OHADA mais en fonction des réalités d'affaires dans chaque pays.Deux pays membres de l'OHADA peuvent avoir des rangs différents. Le droit OHADA n'est rien d'autre que le droit français (copier/coller) mais cela ne la pas empêcher de s'adapter à l'afrique. SVP dites moi en quoi DOING Business est un handicap pour le bon rayonnement du droit OHADA.
Cordialement
Merci tout simplement pour ces informations que vous mettez à ma dispositions car, étudiant handicapé démuni en MAITRISE DROIT DES AFFARES à l'université de DSCHANG-CAMEROUN, je n'ai pas les moyens pour livres et journaux. Alors votre aide s'avère indispensable.
UNE FOIS DE PLUS MERCI
Je pense et je crois comme toute une nouvelle génération d'Africains qu'il est temps que l'Afrique se prenne en main et que les apprentis sociers vivants loin de nos réalités moins outillées et travaillant dans des grattes ciels arrêtent de venir nous donner des leçons.
Sauf erreur de ma part, je pense que les institutions financières internationales et leurs fontionnaires pseudo experts en questions africaines ne nous ont pas été d'une grande aide jusqu'ici.
En ce qui nous concerne, je pense que l'OHADAest une réponse positive à la réforme du droit des affaires en Afrique et qu'en matière juridique l'Afrique n'a plus de leçons à recevoir de personne.
L'afrique n'a qu'un problème de bonne gouvernance.
Merci pou vos arletes comment pouvons nous vous aider? Je pense que cette article doit être diffuser dans toute la presse africaine. Comment assister a la conférence organiser a Niamey? Nous y residons.
Bien a Vous.
Djibrilla BEIDARI TOURE
Directeur général SGI NIGER
C'est avec un grand intérêt que j'ai pris connaissance du rapport sur DOING Business. Cette position qui n'est pas la première ne peut en aucun cas nous étonner.De mémoire, de nombreuses initiatives et programmes initiés par certains cadres de cette grande institution sont de nature voir nos pays sommbrer à tous les points.
Point n'est besoin de démontrer les avantages et le progrès apportés par le Droit Unifié en Afrique. Cette initiative saluée par l'Union Européenne est la voie royale de la sécurité juridique du cadre des Affaires en Afrique.
La seule volonté de ces pseudos experts est l'appauvrissement de nos états. Ce dictat ne saura durer. Des initiatives à tous les niveaux doivent être prises pour contrer ce projet. j'en appelle à la conscience de tous. Nous devrions organiser des grandes actions de lobbying pour la promotion et la pérénisation de notre Droit des Affaires unifié.
Chaleureuses salutations à tous.
Que vive l'OHADA à jamais.
Guy Gilbert GNANGA
Merci pour cette newsletter de la plus haute importance. Je suggère que UNIDA et le Secrétariat Permanent de l'OHADA organisent une réaction scientifique et politique appropriée, qui devra associer tous les acteurs intellectuels et politiques du système OHADA, dans les meilleurs délais possibles. Dans l'attente, je vous présente mes meilleures salutations.
Prof. Dorothé C. SOSSA,
LL.D. (Ottawa), Agrégé des facultés de droit,
Ancien Garde des Sceaux de la République du Bénin,
Doyen de la Faculté de droit de
l'Université d'Abomey-Calavi
Bonjour à tous ceux qui sont soucieux de la promotion du Droit africain (OHADA)
Je pense que si la Banque Mondiale veut aider les pays du sud en général, et ceux de l'Afrique en particulier c'est de mettre tout en oeuvre pour l'épanouissement d'un Droit unificateur du continent, tant en théorie que dans la pratique. Mais on constate que dans la pratique il en est tout autre. Donc j'interpelle tous les africains et amis sincères de l'afrique de barrer la route à ce projet ridicule.
Cher Monsieur,
Je fais suite à vos diférents commentaires relatifs à la méthodologie Doing business. Ceux -ci appellent les observations suivantes :
i)Il y a beaucoup d'affirmation de votre part mais il est dommage qu'elles ne soient pas davantage étayées par des exemples précis.
ii)Que viennent faire des considérations ausi peu juridiques et utiles à la clarté des débats que celles qui concernent les salaires des cadres de la banque mondiale?
iii)Ni le droit OHADA, ni la méthodologie Doing business ne sont à l'abri des critiques et c'est bien ainsi.
Ouvrons donc le débat. Mais faisons-le sur des bases objectives et précises.
Je vous prie de croire, Cher Monsieur, à l'assurance de ma plus parfaite considération.
Ludovic NGUESSAN
Expert - conseil secteur privé
Bonjour,
Je suis camerounais, agé de 26ans diplomé de l'université de YaoundéII où j'ai obtenu il y'a 3ans, une maitrise en économie internationale. Je pense qu'il est plus que urgent de considérer les réalités économiques africaines avant toute mise en application de décision par la Banque Mondiale. Le probleme de l'Afrique est d'ordre structurel d'abord et non monétaire où financier.
Bonjour à tous
Je suis parfaitement d'accord avec M. Deballey. Il ne revient pas seulement à l'OHADA de réagir. Où sont donc nos Ministères de la Justice (je veux ceux des Etats Membres de l'OHADA)? L'Afrique doit se solidifier de par ses fils tout en sachant qu'elle engorge des cadres compétents et capables d'apporter des solutions aux problèmes parce que connaissant mieux les tenants et aboutissants.
Merci
Bonjour,
Ce coup de gueule est légitime et j'y adhère. En effet, les réalités ne sont pas les mêmes à mesure que l'on va d'un continent à un autre ou d'un coin du monde à un autre. En celà, on ne saurait transplanter dans les pratiques de l'Afrique des réalités exogènes. Car,les pratiques et les lois existent pour être appliquées dans un territoire qui l'adopte surtout par rapport à la compatibilité à l'ordre publique et au service des citoyens. Vaine serait donc une pratique qui ne réponde pas aux aspirations des citoyens.
'This is a lesson that the great nation of Guinea must learn. Pay attention to who you associate with. Guinea, a nation of utmost natural riches, now proposes to entwine itself with a Texas company called hyperdynamics.
My brothers and sisters of Guinea, be forewarned.
The wolves often run with the sheep. Why is your oil contract, which could dwarf all other Guinean income, so inferior to others? Do your south American brothers of Venezuela deserve better terms than Guineans in the distribution of oil wealth?
Why is hyperdynamcis given such a lion's share of Guinea's heart?
Why is not the oil wealth auctioned to the highest bidders like other African neighbors?
Why are Guineans who are employed by hyperdynamics keeping their payoffs from their Guinean brothers and sisters?
Guinean oil belongs to the people of Guinea. Do not give it away so cheaply.
Your ministers should put your offshore birthright to the highest bidder. Why are these same ministers being led by Famourou, who is on the payroll of Hyperdynamcis.
Bonjour à tous!
N'est-il pas temps que l'Afrique et les africains apprennent à développer une contre-expertise?
Jusqu'à ce jour, tous les commentaires suscités par le rapport Doing Business, même celui émanant du prestigieux site OHADA, s'inscrivent dans le registre de l'indignation; si le lyrisme juridique a connu ses heures de gloire, à l'ère de la mondialisation il est improductif. N'est-il pas temps que les éminents juristes du continent apprennent à...penser le Droit?
Entre autres pistes, l'on peut poser que Doing Business est le dernier paradigme, d'une longue liste destiné à davantage instrumentaliser le continent. Il faut donc faire jouer les techniques juridiques idoines.
Je dois d'ailleurs ajouter que les credit default swap sont des contrats d'options ou de futures, ni y a t-il pas la quelque chose que l'ohada puisse faire?
Bonjour, je ne crois pas non plus que l'exercice doing business de la banque mondiale ne soit autre qu'un exercice, je vis en partie aux USA, mais sur la côte ouest, je connais un peu les réalités africaines, mais j'essaie de mettre en place des credit default swap pour les prêts au développement comme briè;vement décrit sur le blog suivant : http://toulonboardoftrade.blogspot.com
C'est au sujet de la lettre qui accompagne votre article, je suis du même avis que Mr Diallo, dans le cadre de concertation avec les acteurs économiques, les " spécialistes " de la Banque raisonnent à partir d'une démarche exogène, il me semble que la réforme des systèmes juridiques des pays signataires de l'ohada est une réponse à la préocupation des ces analystes de la banque mondiale.
christian django
Ce sont ces mêmes cols blancs de la banque mondiale qui nous ont divertis depuis belle lurette. Ce qui explique aujourd'hui notre retard dans tous les domaines de développement (éco, socio, culturo-politique. Qu'ils s'en aillent se faire voir ailleurs. Toujours prêts à réfléchir à notre place. L'afrique aujourd'hui regorge d'experts capables de penser et trouver solutions à ses propres problèmes. Parce que ses fils connaissent et maîtrisent mieux les réalités du terrain. Pourquoi saborder le fruit d'un travail énorme concensuel abatu par d'experts africains. OHADA c'est le résultat de mûres reflexions. Qu'il n'en déplaise à ces cols blancs de la banque mondiale.
Bonjour,
Je pense simplement qu'il revient aux Ministres de la justice des Etats parties à l'OHADA de réagir car il ne s'agit pas seulement de l'OHADA en tant qu'organisation. Il s'agit de l'avenir des populations qui vivent au jour le jour des dispositions de l'OHADA. Enfin je me demande si ces experts de la banque mondiale ont vu la situation qui prévalait avant l'avènement de l'OHADA.Toute la question est là.
10/02/2009 140241 MAKOUBA JULIO
Les bienfaits des outils OHADA sont impossibles a remettre en cause comparé à la situation qui prévalait avant cette initiative d'harmonisation et d'unification. S'il existe encore quelques imperfections ces dernière doivent être amender progressivement et contenu de la confrontation des outils OHADA aux réalités africaines. Ainsi, il serait irréaliste de penser à une remise en cause de l'OHADA à l'heure ou les États des caraïbes séduits par cette initiative cherchent à harmoniser leur droit des affaires à l'image de l'OHADA.