Les États membres de l'Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada) se sont réunis à Abidjan depuis le 1er septembre 2016.

Conformément à la décision issue de la conférence des chefs d'État et de gouvernement de l'Ohada tenue le 13 octobre 2013 à Ouagadougou, le Conseil national de la comptabilité (Cnc) a organisé avec l'appui de l'organisation panafricaine, un atelier national de validation de de l'avant projet de l'acte uniforme portant organisation et harmonisation de la comptabilité des entreprises dans l'espace Ohada.

Il s'est agi pour les acteurs des secteurs public et privé, exerçant dans tous les domaines de la vie économique d'apporter leur contribution à l'élaboration de cet nouvel outil juridique. Les participants ont donc passé au crible les 64 points de cette reforme en vue d'apporter des observations qui prennent en compte les attentes des secteurs public et privé.

Ces observations seront incluses dans le rapport final qui sera remis au secrétariat permanent de l'Ohada, le 09 septembre 2016 pour aider à la conception d'un acte consensuel et bénéfique pour les différentes parties prenantes de la vie économique sur le continent.

A terme, cette reforme permettra selon Bernard Yapo, directeur de cabinet adjoint du ministre auprès du premier ministre chargé de l'économie et des finances, de doter les pays membres de l'espace Ohada d'un outil qui garantisse la qualité et l'attractivité des données financières à leur disposition tout en permettant d'adapter le droit comptable Ohada aux mutations du monde des affaires.

Autant d'éléments qui conduiront à l'en croire à une amélioration du climat des affaires dans la région et par la même occasion au développement de l'économie dans l'espace communautaire. « Le développement économique ne peut se faire en Afrique sans un cadre juridique sécurisé et attractif pour les investissements », a t-il expliqué.

Alassane SANOU
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