Arrêt n° 118/2014, Pourvoi n° 145/2012/PC du 22/10/ 2012 : Monsieur MFONKEU OUSMANOU, Madame MFONKEU née NFOUNDIKOU SALAMATOU c/ Banque Internationale pour le Crédit et l'Epargne du Cameroun dite BICEC.
Cour Commune de Justice et d'Arbitrage (CCJA) Arrêt du 04/11/2014
Saisie Immobilière
Sursis à Adjudication Demandé à La Ccja - Rejet
Appel - Absence D'ouverture à Appel - Appréciation Souveraine Des Juges Du Fond Des Faits Voies D'exécution
Il est de jurisprudence constante que la CCJA ne peut prononcer que le sursis à l'exécution de ses propres décisions.
C'est par une appréciation souveraine qu'une cour d'appel a estimé « les arguments développés par les appelants ne rentrent pas dans le cadre des cas d'ouverture à l'appel prévus par [l'article 300 de l'AUPSRVE] » et a déclaré leur appel irrecevable sans se prononcer sur le fond du litige. En l'espèce, il ne résulte d'aucune pièce de la procédure, autre que les simples allégations des requérants, que la créance attestée par un acte notarié est sérieusement contestée dans son principe, ni que le saisi n'est pas propriétaire de l'immeuble objet du titre foncier qui porte son nom, ni la preuve du régime de communauté invoquée par les requérants. Par conséquent, ne viole pas la loi et ne se contredit pas la cour d'appel qui, appréciant le caractère peu sérieux et dilatoire des arguments développés à l'appui de leur appel, en application de l'article 300 susmentionné, a déclaré irrecevable l'appel interjeté ; rejet du moyen.
Article 300 Aupsrve