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Conférence en vue de la réalisation des Objectifs pour le Millénaire de Développement (OMD) à Potsdam (ALLEMAGNE)

Au mois de septembre 2010, Les Nations Unies organiseront une réunion de haut niveau au cours de laquelle la communauté internationale examinera les progrès faits en vue de la réalisation des Objectifs pour le Millénaire de Développement (OMD). Tant le premier examen, effectué en 2005, fut caractérisé par une ambiance d'optimisme modéré, de grandes parties de l'Afrique semblent aujourd'hui plus éloignées que jamais de la réalisation de ces objectifs. Lorsqu'on en cherche les causes, les discours habituels sur les problèmes endémiques tels que la mauvaise gouvernance, le manque d'intérêt et d'engagement de la part des pays développés ou le comportement néo-colonialiste de ces derniers sont maintenant accompagnés d'une attention portée à de nouvelles tendances. Les chocs externes tels que la crise économique et financière mondiale ainsi que le changement climatique frappent désormais particulièrement durement la population déjà vulnérable d'Afrique détériorant les conditions de développement et sapant ainsi encore davantage la sécurité des populations du continent. Le choc généré par la crise économique et financière : l'augmentation du déficit budgétaire et l'éffondrement des réserves dans le sillage de la crise économique mondiale réduisent le champ d'action des pays africains. Des mesures protectionnistes ont un effet négatif sur les échanges régionaux. La baisse des transferts de fonds et la chute des prix des produits de base entraînent des pertes de revenus. Une croissance affaiblie peut également entraîner une baisse de soutien aux réformes économiques et à la coopération régionale dans le grand public et parmi les élites, en particulier au moment où les pays développés tendent, dans leurs réactions à la crise, à se concentrer davantage sur les économies nationales. En ce qui concerne la crise économique, l'OHADA est sans doute un instrument qui aide ses Etats membres à affaiblir les conséquences de cette crise car elle crée un environnement légal favorable aux investissements. On a vu une croissance importante des Etats membres de l'UEMOA (v. Lettre d'information OHADA.com du 10/03/2010) et il est certain que la bonne base pour des investissements qui est le droit OHADA est un des piliers de ce succès. Pour mieux souligner l'importance de l'OHADA, il semble important d'éclaircir le rôle que joue l'OHADA dans le contexte de la crise économique mondiale. Comment peut-elle aider à ses Etats membres d'atténuer les effets de la crise ? Est-ce qu'on pourrait envisager une expansion des capacités de l'OHADA à faire face aux chocs externes? Merci à tous pour communiquer votre opinion, vos idées et vos suggestions. Contact pour plus d'information : M. Thorsten Vogl, vogl@ohada.com
Konferenz über die Verwirklichung der Millenniums-Entwicklungsziele (MDGs) in Potsdam (DEUTSCHLAND). Im September 2010 organisieren die Vereinten Nationen ein hochkarätig besetztes Zusammentreffen, in dessen Verlauf die internationale Staatengemeinschaft die Fortschritte bei der Verwirklichung der Milleniums-Entwicklungsziele betrachten wird. Während die erste Rundschau, die im Jahre 2005 durchgeführt worden war, von einem gedämpften Optimismus beherrscht wurde, scheinen heute große Teile Afrikas weiter denn je von der Verwirklichung dieser Ziele entfernt zu sein. Wenn man die Gründe hierfür hinterfragt, gesellt sich zu den gewöhnlichen Ausführungen diese Problematik betreffend - schlechte Regierungsführung, fehlendes Interesse oder Engagement der entwickelten Staaten oder das neo-kolonialistische Verhalten derselben - die Berücksichtigung neuer Faktoren hinzu. Von außen her kommende Erschütterungen wie etwa die weltweite Wirtschafts- und Finanzkrise ebenso wie die Klimaveränderung treffen die ohnehin schon anfällige Bevölkerung Afrikas besonders hart, indem sie die Grundlagen der Entwicklung zerstören und so noch stärker die Sicherheit der Völker des afrikanischen Kontinents untergraben. Die Erschütterungen infolge der Wirtschafts- und Finanzkrise: die Erhöhung des Staatsdefizits und das Wegschmelzen der Reserven infolge der Krise reduzieren die Handlungsfähigkeit der afrikanischen Staaten. Protektionistische Maßnahmen haben einen negativen Effekt auf den regionalen Warenverkehr. Der Rückgang von Geld-Transfers und der Verfall der Preise für Basisprodukte haben einen Einnahmerückgang zur Folge. Ein abgeschwächtes Wachstum kann auch eine Abschwächung bei der Unterstützung wirtschaftlicher Reformen sowie der regionalen Zusammenarbeit in der Bevölkerung und bei den Eliten mit sich bringen, insbesondere, wenn die entwickelten Staaten infolge ihrer Reaktionen auf die Krise dazu neigen, sich stärker auf ihre eigenen Volkswirtschaften zu konzentrieren. Was die Wirtschaftskrise betrifft, stellt die OHADA zweifellos ein Instrument dar, das seinen Mitgliedsstaaten hilft, die Folgen der Krise abzuschwächen, weil sie ein Rechtsumfeld schafft, das für Investitionen vorteilhafte Rahmenbedingungen bereithält. Man konnte ein bedeutendes Wachstum der UEMOA-Mitgliedsstaaten wahrnehmen (s. Newsletter vom 10.03.2010) und es ist sicher, dass die gute Grundlage für Investitionen, welche das OHADA-Recht darstellt, einer der Grundpfeiler dieses Erfolges ist. Um die Bedeutung der OHADA besser herauszustellen, erscheint es wichtig, die Rolle, die die OHADA im Kontext der Wirtschaftskrise spielt, näher zu beleuchten. Wie kann sie ihren Mitgliedsstaaten helfen, die Folgen der Krise abzuschwächen? Ist ein weiterer Ausbau der Möglichkeiten der OHADA vorstellbar, um den Erschütterungen besser begegnen zu können? Danke an alle für die Mitteilung Ihrer Meinung, Ihrer Ideen und Ihrer Vorschläge. Kontakt für nähere Informationen: M. Thorsten Vogl, vogl@ohada.com

Commentaires

  • 16/11/2022 11h12 SALAMA GISITA EMILE

    Nous devons nous battre pour l'indépendance totale tant politique qu'économique. Tout soutien financier venant de l'extérieur doit être banni. La bonne gouvernance et la bonne gestion de la chose publique doivent être des règles. Malheureusement la plupart de pays africains sont dirigés par des hommes égoïstes et corrompus. Il nous faut un leadership qui connait et qui se bat pour les aspirations de son peuple.

  • 09/04/2010 17h47 ERICJUNIOR

    ...L'assainissement des mœurs dans le systèmes de gouvernance est un impératif ! Et il est quelque peu désolant de constater que les populations africaines sont abandonnées à leur misère, et que l'on déplace le problème pour le placer dans un sillage qui fait croire aux africains qu'ils sont démunis et que leur soutien financier devrait venir de l'extérieur. Les africains ont tout pour se développer, le problème c'est qu'on les spolie ! Plutôt que de penser apporter une aide financière (qui en général se paie au prix fort des concessions économiques au profit de l'Occident) il serait idoine de l'aider à se nettoyer juridiquement. Car notre socle décisionnel est cela même qui bloque tout sursaut économique. Il faut avoir le courage de le dire : le mal de l'Afrique se trouve dans sa tête, son appareil dirigeant...

  • 09/04/2010 17h37 ERICJUNIOR

    ...Vu que nous parlons de gouvernance, il serait bon de s'interroger sur l'apport du modèle OHADA de régulation des échanges et donc de sécurisation des investissements. Mais de prime abord, l'on est confronté à la question des goulots d'étranglement que recèle le système administrativo-judiciaire actuel dans nos pays. Ainsi donc, les efforts appréciables du panafricanisme juridique transcrit dans l'OHADA semblent voués à l'échec si du moins l'on continue de penser qu'on peut faire avancer les choses sans au préalable revoir le socle décisionnel de ce système. La corruption qui mine la plupart des sociétés africaines sub-sahariennes et les perturbations politiques qui y règnent nous laissent sceptique quant à une éventuelle prise d'envol économique...

  • 09/04/2010 17h16 ERICJUNIOR

    Nous commencerons d'abord par saluer ce rendez-vous mondial autour des questions de développement et nous ne pouvons ici que nous réjouir de l'intérêt qui est là marqué pour le continent africain.
    La pertinence du propos liminaire n'est pas à redire, mais bien évidemment, ce propos reste bien encré dans son champ qui est celui d'une réflexion des plus réservée sur la question. Africain de notre état, et victime au premier chef de cette incurie dans la stabilité socio économique de l'Afrique, nous ne pouvons nous limiter à une telle façon de voir les choses...

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